Plus qu'un mois pour vider la maison (nous la louons vide à la famille anglaise), pour finir les préparatifs et achats, pour tout faire rentrer dans les sacs (de manière réaliste, il faudra écarter la moitié de ce que nous avons préparé), pour se débarrasser des voitures, bref pour tout quitter pour un an.
Nous nous sentions en retard sur l'itinéraire il y a 9 mois, en retard sur la préparation des pays il y a 6 mois, en retard sur la préparation administrative il y a 3 mois, alors maintenant, en cumulant tout cela, je crois pouvoir dire que la pression monte d'un cran.
Du coup, pour marquer visuellement que cela avance, j'ai démonté tous les lits de la maison. Cela fait de la place dans les chambres; nul doute que cela donne un air de déménagement. Un sondage familial unanime confirme que ce mouvement d'emportement a été jugé trop brusque, inutile, voire contre-productif.
Pour ma défense, j'oppose que l'effet est double puisqu'il contribue à la préparation physique au camping.
Les connaisseurs des théories de gestion du changement (et des courbes de Kubler-Ross) reconnaîtront l'effet de la colère et la tentative de marchandage avec la réalité...
Disons que notre seule chance de récupérer sur le temps est de miser à fond sur la préparation accélérée par transfert de connaissances. La famille Dagicour a atterri à Toulouse il y a 4 jours après un an autour du monde et il va falloir prévoir une séance de briefing dense.
Deuxième rappel à ceux qui préparent un tour du monde: garder un travail prenant pour le dernier mois de préparation est une erreur regrettable!
Il est sûr que nous allons apprécier le départ le 21 août!