Comme nous sommes en train de rentrer dans l’énorme budget que nous nous sommes alloués pour ce tour du monde, pas de raison de faire des économies de dernière minute. Nous allons donc engloutir des sommes honteuses dans un vol de 2 heures en avion au-dessus de la région.
Si j’avais une connexion internet, je vous mettrai la carte de l’itinéraire et des videos mais si je peux vous mettre quelques photos c’est déjà bien.
Arrivés plus tôt à Swakopmund, nous avons avancé le vol d’un jour avec grand bonheur car le lendemain, un fort vent aurait rendu l’expérience désastreuse: pas de visibilité, turbulences, etc.
Nous avons donc rejoint le mini-aéroport et découvert le pilote et le petit coucou qui allaient nous conduire là-haut. Les 2 avaient l’air sympathique.
Je me suis retrouvé bloqué à l’avant avec le pilote, sous un curieux prétexte de poids auquel je n’ai rien compris. Difficile de ne pas se saisir des manettes pour régler la vitesse d’injection ou la pression!
A l’arrière, tout le monde a trouvé sa place.
L’habitacle n’est pas vraiment conçu pour prendre de belles photos avec des vitres courbes, doubles, sales mais tout le monde peut voir et c’est l’essentiel. Le ciel n’a pas la même couleur d’en haut, les couleurs à travers le plexiglas sont quelquefois irisées mais c’était tout bonnement majestueux.
Le vol commence par une virée vers l’Est, vers le Brandberg, vers des canyons, une mine d’uranium, et d’autres belles merveilles de la nature avant de filer plein sud vers les belles dunes de sable jaune puis rouge du désert du Namib. Survolant Sossusvlei, le lit de la rivière asséché, le trajet tourne ensuite vers l’Ouest pour rejoindre la côte puis remonter au bord de l’eau vers Swakopmund. Le bruit est assourdissant, cela bouge au moindre coup de vent comme si c’était une tempête, on a chaud et on manque d’air, bref, c’était super génial!
Louis s’est enthousiasmé pendant les 5 premières minutes et la dernière demi-heure. Théo a été malade au milieu du vol pendant le trajet vers la mer mais a retrouvé des couleurs au-dessus des otaries. Nous avons apprécié tout le vol, les paysages magnifiques, les couleurs violentes des dunes, les pastels du désert, les vols en rase-motte sur l‘eau.
Voilà une partie de l’expérience en photos, en attendant les vidéos. Vous pouvez aller voir le reste dans l'album Namibie 1.
Cela nous a permis de voir d’en haut ce que nous allons voir d’en bas dans quelques jours, mais comme nous ne le verrons pas. C’est clair, non?! En tous cas, on ne regrette pas.