Il y en a des mouvements et des incidents.
Pépé et Mamie nous ont quittés il y a quelques jours en Nouvelle-Zélande pour rentrer en France. Après un Christchurch - Sydney - Bangkok - Dubai - Paris, ils se sont fait voler leur sac de voyage à Roissy. Après quelques heures dans le poste de police, ils ont manqué leur TGV pour le sud pour finalement prendre le train de nuit. Long voyage quoi!
A priori, il n'y avait pas grand-chose de grave dans le sac volé, si ce n'est quelques souvenirs glanés dans les différents pays pour le mariage de Cyrielle (pas de chance) et un pantalon de K-Way très efficace à recommander pour la Nouvelle-Zélande. Il va leur falloir un peu de temps pour se remettre du décalage horaire, du trajet en avion (fatiguant même en A380!) et d'un mois avec les petits-enfants!
Espérons que Papa aura eu un voyage plus serein quand il arrivera ce soir (s'il arrive)!
La Poste continue à ne pas nous réacheminer le courrier correctement donc nous prenons des majorations de 10% sur nos factures. Un service à 50 euros qui nous coûte déjà 200 euros de plus!
On dirait que la Poste ne distribue pas non plus le courrier à l'inspection d'académie car, malgré le fait que nous les ayons informés que nous étions absents de France pour un an, un inspecteur convoque les enfants pour un contrôle en janvier!
Au niveau passage de pluie, cela continue sur le nord de l'Australie. Le problème, maintenant, vient des serpents qui deviennent nerveux et menaçants (cela les dérange pendant la période de reproduction et ils sont à cran). ils nagent bien, sont venimeux et moins visibles que les crocodiles, qui commencent eux-aussi à se rapprocher des habitations en profitant des crues. Mais bon, ils sont tellement gros qu'on les voit venir. Il faut juste ne pas sauter sur les troncs d'arbres pour échapper aux crues au cas où ce ne sont pas des troncs d'arbres.
Ce matin, nous sommes passés au Fish market pour manger un peu de poisson. C'est le 2ème marché de poisson du monde mais en journée, on ne peut voir que 3 ou 4 stands de poissons qui font aussi resto. Pour voir le vrai, il faut payer et venir le matin à 8 heures. Un peu décevant.
Nous avons quand même vu quelques poissons et crustacés et manger un bon Fish & Chips.
Nous sommes aussi passés d'un quartier à un autre en changeant d'auberge pour rejoindre Papa. Nous avons perdu la climatisation, la salle de bains, la moitié de la surface de la chambre et 10 dollars! Pour se remettre, nous partons à la plage pour faire un pique-nique du dimanche soir; cela nous fera patienter en attendant Papi.
La plage de Bondi beach se gagne en métro + bus et en 20 minutes nous y sommes. Les vagues déferlent, les surfeurs occupent la plage. Il y a une petite bande où les baigneurs peuvent prendre les vagues, ce que nous allons faire avec grand plaisir. Sur la plage ce dimanche c'est la parade: mecs baraqués qui roulent des épaules, filles élancées et rebondies qui roulent elles-aussi. Comme dit Virginie, on se croirait sur Copacabana, dans la version "imaginaire collectif", parce qu'en réalité à Copacabana les filles sont plutôt mal fichues et les gars un peu ridicules.
Quand nous rentrons à l'auberge, il fait nuit et nous avons juste le temps de coucher les enfants avant que Papi et Joëlle ne débarquent sous la pluie.
Demain, ce sont les Fourcade qui débarquent. Tu vas voir qu'ils vont nous ramener la pluie de Nouvelle-Zélande!